C’est pour cela que la compétition, telle qu’elle existe dans nombres de disciplines sportives, n’y a pas sa place.
(Partenaires dans le sens ou chacun donne le meilleur pour progresser et faire progresser l’autre.)
Savoir donner et savoir recevoir sont les clés d’un mouvement juste.
Ce n’est donc pas une forme de lutte, aussi ne peut-il y avoir n’y gagnant , ni perdant dans le dojo.
Il y a juste des compagnons sur le chemin de leur propre réalisation.
Chacun évolue en fonction de son engagement, de ses possibilités et de l’écoute qu’il prête à ses différents partenaires, permettant ainsi une activité commune aux hommes et femmes de tous âges et conditions physiques.
et d’immobilisations ( il n’y a pas véritablement de frappes en Aïkido).
Par l’intermédiaire d’un ou plusieurs points ( coude, poignet, nuque), il prend le contrôle du centre de son partenaire et de son équilibre pour le neutraliser sans dommage.
- le Bokken (sabre en bois)
- le Jo (bâton long de 1,28m)
- et le Tanto (la réplique en bois d’un couteau japonais).
La pratique des armes , en complément de la pratique à mains nues apporte un regard différent sur la discipline et en facilite la compréhension.
A travers les techniques et une pratique régulière , le pratiquant développe certaines qualités telles que
- l’équilibre,
- la confiance en soit,
- la souplesse,
- la coordination,
- la mobilité
- ou la disponibilité
On peut même parvenir ainsi parfois, par la recherche du geste juste dans l’instant juste, à l’harmonisation de l’esprit et du corps dans toute sa globalité.
Mais, même si une telle attitude à un certain « bon sens », elle apporte bien souvent, plus de problèmes, quelle n’en résout (car il y a toujour un temps ou l’on souhaite connaître l’éfficacité d’une armes).
Voilà ce que disait Morihei UESHIBA à travers cet art qu’il a légué à l’Humanité.
« L’Autre » ne devient un ennemi que si je le considère et le laisse agir ainsi, par peur, par conditionnement et par ignorance.
A l’inverse, si je peux y voir mon propre reflet, ou même une simple trace de la présence de Dieu alors peut- être serais-je capable de l’accueillir et de changer son agressivité, son potentiel destructeur, pour faire naitre quelque chose de cette rencontre, et non le vaincre simplement comme un (ou des) ennemi(s), ou être vaincu,( avec toutes les conséquences que cela implique).
Sachant que cet « Autre » n’est pas seulement celui qui me fait face.
la dimension Humaine et spirituel de Aïkido,
celle qui nécessite l’engagement de toute une vie.